Tout ce qu’il faut savoir sur la formation VTC : conditions, étapes et prix

Vous souhaitez en savoir plus sur la formation VTC ? LegalVision vous explique tout !

La VTC, ou voiture de transport avec chauffeur est une solution à laquelle un nombre croissant de personnes font appel. Ces personnes la trouvent plus adaptée à leurs besoins que les autres moyens de transport. Il s’agit d’un service qui a ses spécificités. Il possède donc ses propres exigences en termes de qualité de prestation, de relation client et de sécurité routière. Voilà pourquoi les personnes souhaitant être habilitées à exercer ce métier doivent répondre à des conditions précises et suivre une formation VTC. Encore, elles doivent, au terme de la formation, passer un examen. Ce dernier n’est toutefois pas l’ultime étape pour le professionnel.

La formation pour devenir chauffeur VTC comporte plusieurs aspects importants. Pour vous aider à les comprendre, voyons ensemble les points suivants :

  • VTC : définition et principe ;
  • La formation VTC, étape nécessaire pour exercer le métier ;
  • Les étapes et volets de la formation chauffeur VTC ;
  • Formation VTC à quel prix ?
  • L’après-formation VTC.

Sommaire : 

Qu’est-ce que la voiture de transport avec chauffeur ?
La formation VTC un préalable obligatoire pour devenir professionnel
Comment la formation chauffeur se déroule-t-elle ?
Quel est le coût d’une formation VTC ?
Que se passe-t-il une fois l’examen réussi ?

Qu’est-ce la voiture de transport avec chauffeur ?

La VTC connaît un succès croissant auprès du public. La voiture de transport avec chauffeur est souvent comparée avec les taxis, mais elle se distingue de ces derniers en divers aspects. La principale différence est que le chauffeur VTC n’est autorisé à transporter que les clients ayant fait une réservation. Autrement dit, il lui est interdit de « marauder » sur la place publique. Cela signifie qu’il n’a pas le droit d’aller en quête de clients.

On peut donc établir un raccourci et dire que la VTC est, en quelque sorte, un taxi ne travaillant que sur réservation. Elle constitue une formule pratique qui plaît énormément. Ainsi, le parc de voitures de transport avec chauffeur a connu un important essor ces dernières années. En juin 2016, le Registre des Exploitants de VTC, tenu par le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, comptait 8000 exploitants. En 2018, d’après L’Express, le ministère chargé des Transports a indiqué que ce chiffre atteignait les 30 000 en France, dont une majorité (19 000) en Île-de-France.

Les effectifs des chauffeurs VTC grossissent, mais on n’accède pas à la profession n’importe comment. C’est pourquoi, la formation VTC, sanctionnée par un examen, puis par d’autres étapes importantes, est un passage obligatoire pour les personnes désireuses d’entamer leur activité dans ce secteur.

La formation VTC, un préalable obligatoire pour devenir professionnel

La formation chauffeur VTC est rigoureusement encadrée et réglementée. Les professionnels autorisés à exercer ce métier doivent assumer d’importantes responsabilités, notamment en ce qui concerne la qualité des prestations à fournir et la sécurité des clients / passagers. L’examen passé par le candidat à l’issue de la formation est tout aussi strict, au même titre que les conditions d’accès à la formation VTC.

Devenir chauffeur VTC sans formation est donc quelque chose d’impossible. Tout client souhaitant faire appel aux services doit s’assurer qu’il s’adresse bien à une personne qualifiée et dont la situation professionnelle est en règle, détentrice de sa licence de chauffeur VTC. Obtenir la carte professionnelle est, en effet, l’étape incontournable qui suit la réussite à l’examen.

Pour aspirer à prendre part à une formation en vue de devenir chauffeur de VTC, le candidat doit obligatoirement remplir les conditions suivantes :

  •         Être majeur
  •         Avoir obtenu son permis de conduire (permis B) depuis plus de 3 ans
  •         Justifier d’un casier judiciaire (volet B2) vierge
  •         Valider une attestation d’aptitude physique

Par ailleurs, le candidat à la formation de chauffeur VTC doit suivre des cours de « prévention et secours civiques de niveau 1 » (PSC 1) moins de 2 ans avant d’avoir obtenu sa licence VTC.

Comment la formation chauffeur VTC se déroule-t-elle ?

Chaque centre de formation VTC a sa propre organisation (planification des cours, durée, tarifs, etc). Mais, dans les grandes lignes, la structure est globalement la même et le respect de la réglementation est observé de manière scrupuleuse dans tous les établissements agréés.

En règle générale, la formation dure une quarantaine d’heures, répartie sur une dizaine ou une douzaine de jours. Là encore, les centres proposent différentes formules et répartitions de ces sessions pour que les candidats puissent trouver les programmes adaptés à leur emploi du temps.

La formation VTC comprend une partie théorique. Cette dernière a pour but d’acquérir les connaissances indispensables dans les volets suivants, qui feront d’ailleurs l’objet d’autant d’épreuves lors de l’examen : le droit des transports, la sécurité, la gestion, la langue française, la langue anglaise, le développement commercial et la réglementation nationale VTC.

L’apprentissage et l’acquisition se font via une variété de supports, allant des cours classiques aux exercices réguliers. Il s’accompagne d’examens blancs et des mises en situation. Il est à noter qu’il est également possible de suivre une formation VTC en ligne (e-learning).

Une fois la formation achevée, l’élève doit donc passer l’examen et obtenir la note minimum de 10/20 pour décrocher sa licence. Toutefois, certaines notes sont éliminatoires.

Quel est le coût d’une formation VTC ?

Comme expliqué plus haut, les centres de formation VTC agréés appliquent chacun leur propre politique, notamment en matière de tarifs. Le prix d’une formation VTC peut donc beaucoup varier d’un établissement à l’autre et surtout d’une région à l’autre.

A titre d’exemple, un stage à Paris peut coûter jusqu’à 1500 euros. Prendre part à une formation VTC en e-learning peut coûter 400 euros. Il est aussi à signaler que certains centres n’incluent pas les frais d’examen. Ainsi, il faut donc prévoir environ 200 euros supplémentaires dans ce cas.

faut aussi prévoir d’autres coûts une fois l’examen réussi. En effet, pour pouvoir exercer le métier de chauffeur VTC, il faudra créer une structure juridique. Autrement dit, la personne aura le choix entre le statut d’auto-entrepreneur et la création d’une société de VTC.

On mentionnera enfin que les exploitants de véhicule de transport avec chauffeur doivent s’acquitter de frais d’inscription dont le montant, établi en janvier 2016, est de 170 euros.

Que se passe-t-il une fois l’examen réussi ?

Après avoir terminé sa formation VTC et réussi l’examen, on doit donc demander sa licence VTC, créer sa structure juridique et obtenir sa carte professionnelle définitive. C’est cette dernière qui donne le droit de démarrer son activité professionnelle en tant que chauffeur VTC. La carte professionnelle doit être visible de l’extérieur du véhicule.

De plus, l’exploitant de voiture de transport avec chauffeur doit être inscrit au registre des exploitants de VTC. Pour ce faire, il doit fournir un certain nombre de pièces et documents :

  •         Une attestation d’assurance couvrant la responsabilité civile professionnelle
  •         Un justificatif de l’immatriculation de l’entreprise (Kbis ou Siren)
  •         Une copie du certificat d’immatriculation (carte grise) de chaque véhicule
  •         Une copie de la carte professionnelle de chaque conducteur
  •         Un justificatif de la garantie financière pour chaque véhicule. Son le montant est de 1500 € pour chaque voiture

Puis, le professionnel est tenu de suivre un stage de formation de 14 heures tous les 5 ans. L’objectif de ces sessions régulières est de faire en sorte que le chauffeur VTC prenne connaissance des évolutions (juridiques, administratives, managériales…) touchant le métier.

Réussir sa formation VTC n’est pas une sinécure, mais ce n’est pas non plus une fin en soi. Le chauffeur doit ensuite sans cesse actualiser ses connaissances et renforcer son aptitude à faire ce travail exigeant et de plus en plus concurrentiel.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

icon shape legalvision

Pour ne rien rater de nos prochains articles, abonnez-vous à notre newsletter

Nos derniers articles