En quoi l’automatisation des LegalTech permet la démocratisation du droit ?

L’introduction des technologies digitales dans les services juridiques, communément connue sous l’expression digitalisation du droit, profite aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises et collectivités. Sans conteste, le droit français est en train d’évoluer. Si certaines plateformes proposent des services spécialisés, d’autres sont plus généralistes. Mais, en quoi l’automatisation du droit à travers les LegalTech permet-elle la démocratisation du droit ?

Sommaire : 

La digitalisation pour réduire le temps de réalisation des formalités juridiques
Quand LegalTech rime avec réduction des coûts des formalités juridiques et démocratisation du droit
La digitalisation du droit inculque les bons réflexes à adopter en ce troisième millénaire

La digitalisation du droit pour réduire le temps de réalisation des formalités juridiques

Besoin de faire un dépôt de marque, une modification de statut, une dissolution de société… ? Plus besoin de prendre un rendez-vous chez l’avocat pour accomplir les formalités. Désormais, tout se fait directement en ligne et par téléphone avec des juristes qui accompagnent les clients. Les LegalTech mettent à la disposition des clients des outils digitaux à la fois intuitifs et ergonomiques pour avoir des échanges plus fluides.

Et grâce à cette « uberisation positive », on constate un gain de temps considérable et une démocratisation du droit. Étant donné que le maniement des paperasses devient de plus en plus obsolète, quelques clics sur internet suffisent pour compléter les formulaires et les transmettre au Greffe. Dès la certification par ce dernier, tout est envoyé aux administrations françaises par voie dématérialisée. Les documents sont envoyés dans les 48 h et les clients les reçoivent également très rapidement.

Quand LegalTech rime avec réduction des coûts des formalités juridiques et démocratisation du droit

En effectuant les procédures de manière traditionnelle, il faut tenir compte des différents coûts afférents à l’opération. Par exemple, les frais d’immatriculation au Registre des commerces et des sociétés. Les frais d’immatriculation au Centre de formalités des entreprises, les frais de rédaction des statuts par un professionnel, le tarif de publication dans un journal d’annonces légales, etc.

De ce fait, les plateformes partent d’un même constat : le coût d’intervention d’un avocat serait trop élevé, autant proposer un kit complet à prix abordable. Ce qui fait qu’en digitalisant, on réussit à aller plus vite et à automatiser certaines tâches qui n’apportent pas de valeur ajoutée. Ainsi, on peut créer une société à 350 € TTC au lieu de 1 500 € ! Toutefois, si des frais obligatoires devaient être ajoutés à la démarche, ils seront communiqués de manière détaillée et explicite dans l’offre. Eh oui, la démocratisation du droit passe aussi par la transparence.

La digitalisation du droit inculque les bons réflexes à adopter en ce troisième millénaire

En effet, la digitalisation du droit permet à des gens qui ne seraient pas passés par un professionnel du droit d’être protégés et de ne plus avoir d’appréhension envers ce métier. Les gens peuvent voir par eux-mêmes les appréciations des utilisateurs de ces services automatisés. Ils sont satisfaits de la capacité de l’équipe à prendre en charge des situations particulières. De plus, ils sont heureux d’avoir pu échapper à des tracas administratifs. Et ils sont correctement redirigés.
Et comme les LegalTech sont en partenariat avec des avocats et notaires expérimentés, elles sont capables d’apporter des réponses réactives et pertinentes aux internautes. Par conséquent, lorsque l’occasion se représentera, ils auront le réflexe juridique qu’ils n’avaient pas auparavant. Ce qui explique le développement accru de la clientèle des LegalTech de nos jours.

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